Le bovin de race corse appartient au rameau des races d’Afrique du Nord, sans bosse et à cornes courtes. Ces races sont de petite taille pour un poids de 250/300 kg pour les vaches, 350/400 kg pour les taureaux. Dans sa zone d’origine, ce bovin est d’une grande importance vivrière ; il fournit lait, viande, cuir mais est également utilisé pour le travail.
La Montbéliarde, avec son regard charmeur, est célèbre pour ses taches de couleur rouge dessinées sur sa robe blanche. On la reconnait également à sa tête et ses membres qui restent la plupart du temps blancs.
Région agricole et d’élevage importante, les Hauts de France sont riches d’une race bovine originale qui a profondément marqué le monde de l’élevage national. Parmi les plus anciennes races laitières de France, la Rouge Flamande a en effet connu avec la race Normande une position dominante en comptant plus d’un million de têtes de Paris à la frontière belge.
Selon certains auteurs comme Louis Gouraud (1867) la race dite "Maraîchine" serait issue de la race Hollandaise et de la population dite "Poitevine" ou "Vendéenne" ou encore du "Bassin de la Loire" (Sanson).
La vache Bordelaise était une race laitière de la région de Bordeaux qui s'est largement diffusée dans les Landes, la Dordogne et tous les départements voisins. Elle servait à approvisionner Bordeaux en lait frais et en beurre. Très implantée dans toute l'Aquitaine, la population a fortement chuter en 1870 à la suite d'une épidémie de péripneumonie, mais a réussi à se relever.
Animal mythique, l’Aurochs est l’ancêtre sauvage de tous nos bovins domestiques : de la grosse Charolaise, blanche, à la laitière Holstein, noire et blanche en passant par la Blanc Bleu Belge cularde ! Cette espèce vivait dans les plaines et marais alors que son cousin, le Bison, vivait plutôt dans les forêts.
La vache Froment du Léon, autrefois surnommée « vache à madame » du fait de son caractère doux, voit aujourd’hui ses qualités de beurrière hors pair mises en valeur par des éleveurs soucieux de développer un modèle agricole à échelle humaine, où la transformation à la ferme et les circuits-courts ont toute leur place. Elle est une très belle illustration de l’intérêt de préserver notre biodiversité agricole et de chercher à la redévelopper aujourd’hui.
Malgré son cornage et sa prestance qui la rendent reconnaissables entre toutes et des facilités d’élevages remarquables, la vache Béarnaise a bien failli disparaître dans les années 70. Voici une brève histoire de cette jolie blonde, qui a un bel avenir devant elle…
Lorsque les premières vaches Holstein arrivèrent en France, au milieu de la décennie 1960, on les appela volontiers « Canadiennes » car les importations à partir des États-Unis ne commencèrent qu'un peu plus tard. La race Canadienne dont il est question ici n'a évidemment rien à voir avec la Holstein : il s'agit de la plus ancienne race bovine laitière qui se soit développée en Amérique du Nord, à partir d'animaux français.
La Bazadaise, ancienne race de travail, a su s'imposer par sa rusticité, sa résistance et surtout ses qualités d'élevage et bouchères. La renommée de sa viande goûteuse, persillée et tendre a largement dépassé nos frontières. Son aire d'influence s'étend aujourd'hui sur tout le grand Sud-Ouest, de la Gironde aux zones montagneuses des Hautes-Pyrénées.